lundi 10 décembre 2012

BRUGES, l'ILE AUX TRESORS

Bruges, avec ses canaux et ses petites rues pavées, accueille, chaque jour de l'année, des milliers de touristes internationaux. Mais décembre reste le rendez-vous incontournable des amoureux de patrimoines artistiques, culturels, et architecturaux, et Bruges est, sans conteste, la ville Européenne qui en possède le plus.
C'est la capitale Européenne du commerce, de la culture, l'ancien centre militaire de la Flandre, aux siècles derniers. Sa Foire légendaire fut créée au XIIème siècle avant que la Grande Bretagne l'envahisse et en fasse la capitale économique de l'Europe, avant que les Italiens y instaurent le culte de la peinture, de la sculpture. Au XIVè siècle, sous Philippe de Bon, Bruges devient aussi la capitale de l'art Flamand.
Ce qui en fait, aujourd'hui, l'une des villes les plus visitées au monde. Suivez-nous et..bonne promenade!

mercredi 5 décembre 2012

Les Archives de l'Etat, de Mons (B)

En octobre dernier, l'assemblée générale de l'URAG se déroulait aux Archives de l'Etat à Mons, en province du Hainaut Belge. Le CGA y était représenté par la secrétaire et le président qui en ont ramené quelques souvenirs photographiques et de précieux renseignements que nos chercheurs retrouveront dans la revue trimestrielle 55 de janvier 2013.
Dans ces archives modernes, les visiteurs peuvent découvrir, entre-autres, les archives des provinces wallonnes et flamandes des seigneuries et comtés du Hainaut, les archives judiciaires et notariales de Mons et Charleroi, celles des Mines de ces arrondissements, les archives ecclésiastiques, les archives d'entreprises, notamment celles des Charbonnages, etc...
En plus, l'excellent accueil réservé aux généalogistes, historiens et universitaires, qu'ils soient Belges ou autres, est une raison supplémentaire de visiter cet impressionnant bâtiment ultra-moderne inauguré en 2006 sur le site des Grands Prés de Mons.
Pour contacter les AGR de Mons:
http://arch.arch.be ou archives.generales@arch.be
Si vous n'ètes pas internautes, écrivez à: AGR rue de Ruysbroeck 2-6  B1000 BRUXELLES.

mardi 4 décembre 2012

Forum de Magnicourt en Comté

Magnicourt en Comté, dernière " étape " du Tour de France expo " pour le CGA qui clôturait ainsi une année encore bien remplie avec pas moins de onze participations aux forums-expos dans le Nord, Pas de Calais, Picardie, Normandie, Corrèze.
2013 sera un peu moins fournie en manifestations (quand même six participations déjà prévues!), avant 2014 qui verra le club célébrer son dixième anniversaire et surtout le Centenaire de la Guerre 14-18, en collaboration avec les trente sept communes de la CALL. Pour ce Centenaire (qui doit, en fait, se dérouler sur les cinq années 2014 à 2018), le CGA travaille sur plusieurs thématiques: Emilienne Moreau, née à Wingles et l'une des premières femmes décorées de la Légion d'Honneur et Compagnon de la Libération; le journal d'un homme du Front qui décrit son itinéraire jusqu'au jour de sa mort, et le destin des "ouvriers-soldats" Chinois pendant la Guerre 14-18, un travail réalisé avec la précieuse collaboration de Mme Li MA, docteur-maître de conférenes à l'Université du Littoral Côte d'Opale.
Ce travail collectif du CGA sera d'ailleurs l'un des nombreux volets d'une grande thématique consacrée à la Ligne Maginot et la "Guerre souterraine" de 39-45 et qui sera mise en chantier dans le courant de 2013 avec la collaboration de nombreux chercheurs du club et de nos amis généalogistes et historiens Belges.

vendredi 12 octobre 2012

" GENARTOIS 2012 " à LIEVIN (62)

C'était probablement la dernière édition de "GénArtois" dans sa formule actuelle. En effet, de nombreuses associations généalogiques envisagent d'établir, désormais, un circuit à deux ou trois clubs pour éviter le "déjà vu" et espacer leurs manifestations pour mieux les diversifier. Une heureuse initiative qui fait son chemin non seulement en France mais aussi chez les clubs Européens les plus structurés! Ainsi, le CGA se regrouperait avec le Comité Historique du Haut Pays (Fauquembergues) et le Club Généalogique et Historique de Verton Côte d'Opale pour organiser le Forum de Fruges en 2013, celui de Liévin en 2014 et le Forum de Rang du Fliers-Verton en 2015. Affaire à suivre...
En attendant, le CGA terminera sa "saison expos" à Magnicourt en Comté, les 17 et 18 novembre, à l'occasion de la IVème Exposition  de Généalogie et d'Histoire Locale.

Salon "GENCO" de Brive la Gaillarde (19)

Commencé en catastrophe (voir premières photos vidéo), le IIIème Forum International "GENCO" fut, finalement, un grand succés populaire (près de 5000 visiteurs, les 29 et 30 septembre). Il rassemblait pas moins de 170 clubs et professionnels de la Généalogie dans le magnifique Palais des Trois Provinces de la capitale Corrézienne. Le Club Généalogique de l'Artois avait l'insigne honneur d'être le seul représentant du Pas de Calais! Nos délégués, Anna d'Orazio et Jean Dilly ont pu ainsi établir de nombreux contacts avec des assos d'autres départements comme l'Oise, l'Aisne, le Nord et la Loire Atlantique où le CGA exposera en mars prochain à l'occasion de la Biennale de Vertou, près de Nantes. Ces contacts vont permettre à nos chercheurs respectifs d'étoffer leurs travaux généalogiques, ce qui est bien le but recherché dans les activités de nos clubs!
Bilan très positis, donc, pour ce déplacement au cours duquel nos représentants ont visité, tout à fait par hasard, sur le chemin les menant à Brive, les restes du village-martyr d'Oradour sur Glane (87). Ils y ont réalisé un reportage-photo qu'ils comptent présenter en 2014 à l'occasion du 70 Anniversaire de cette impensable tragédie qui eut lieu le 10 juin 1944. Des contacts sont actuellement en cours avec les principales institutions perpétuant cet évènement de la Seconde Guerre Mondiale.
On notera, au passage, que d'autres villages subirent la barbarie nazie à un tel niveau en Europe: Lidice (Tchec) le 10 juin 42, Maillé (Fr) le 25 août 44, Distomon (Grèce) le 10 juin 44 et Marzabotto (Ital) où 1836 habitants furent massacré ou brûlés, du 8 septembre au 5 octobre 44...

Ier Forum des Assos Liévinoises (62)

Cette "Première" particulièrement réussie a eu lieu au Chalet Brand de Liévin, les 7 et 8 septembre. Le Club Généalogique de l'Artois y avait apporté son étroite collaboration avec, notamment, la présence de la Secrétaire Anna d'Orazio et du Président Jean Dilly, les représentants habituels du CGA dans les forums-expos. Ils faisaient d'ailleurs partie du groupe de travail municipal pour l'organisation de cette nouvelle manifestation Liévinoise. Le CGA présentait deux stands, en collaboration avec le GRPL (Grands Randonneurs Pédestres Liévinois) grâce à qui nos chercheurs découvrent les patrimoines au cours de leurs nombreuses randos. Le club exposait deux généalogies réalisées par des Adhérentes Québecoises et agrémentées d'Héraldique. Au cours de ce Ier Forum, nos représentants ont pu participer aux tables rondes consacrées à la formation des dirigeants d'assos, aux mesures administratives en vigueur actuellement et surtout aux nouvelles formes de communication engendrées par l'informatique et les portables, en évolution permanente.
Rendez-vopus est donné au IIème Forum des Assos en 2013 !!

jeudi 20 septembre 2012

Le Forum d'Escaudoeuvres à l'heure Européenne

Le II ème Forum d'Escaudoeuvres est devenu "Européen", avec la participation d'associations venues de nombreuses régions de France (dont notre Club Généalogique de l'Artois) mais aussi d'Italie, Belgique, Allemagne, Luxembourg, Hollande, Angleterre, sans oublier les réprésentants du Ministère de la Défense avec "Mémoire des Hommes".
Le CGA y participait en outre avec une exposition sur la Généalogie et les Métiers anciens, conjointement avec les Archives du Nord. De nombreux contacts avec les assos régionales permmetront à nos chercheurs d'étoffer un peu plus leurs travaux et d'ajouter, nous l'espérons, de nombreuses branches à leurs arbres!
Maintenant, suivez-nous à travers "Scaldobrésia 2012"...

jeudi 2 août 2012

SUR LES BORDS DE L'YSER

Les généalogistes - randonneurs du CGA et du GRPL profitaient, récemment, d'une 'éclaircie" pour flâner le long de l'Yser, rivière bien sympatique servant de frontière franco-belge sur une bonne partie de son parcours. Sous un soleil radieux bien français quelque peu contrarié par un vent wallon parfois frisquet, nous avions quitté le Mont Saint Eloi après avoir "pris des forces" pour aller découvrir le 'frontière profonde" et ses trésors cachés.
Parmi ceux-çi, l'église Saint Omer de Bambecques (59) avec ses impressionnants rétables du XVIIIème, sa chaire de prédications (1732), le monumental confessionnal (1699) réservé, sans doute, aux contrebandiers, la "mise au tombeau", typiquement flamande (1637), de remarquables vitraux (1878) réalisés par les maîtres verriers de Rouen, et de nombreuses statuettes en bois précieux des XVIIème et XVIIIème siècles.
La région frontalière est aussi jalonnée de nombreux oratoires et de quelques moulins à vent qui "veillent" sur les champs de lin et de houblon qui font le renom de la région. Encore un patrimoine très bucolique à découvrir pour nos ami(e)s généalogistes et sportifs!

dimanche 1 juillet 2012

SAMARA, L'ARBRE GENEALOGIQUE DE L'HUMANITE

A travers le site de Samara (80), c'est un peu la généalogie de l'Humanité qui nous est présentée , avec ses habitats préhistoriques, du Paléolithique à l'Age du Fer, avant la conquête de la Somme par Jules César.
Quatre époques y sont reconstituées à partir d'habitats, d'outils, de matériaux, découverts sur les bords de l'Oise, de l'Aisne et de la Somme. C'est aussi une pléiade de métiers anciens comme les tourbiers, fondeurs de métaux, forgerons, tisseurs, potiers, tourneurs sur bois, qui constituent l'animation artisanale de cette immense et émouvante page de notre Histoire au naturel.
A défaut d'y avoir trouvé une généalogie, nous y avons découvert nos ancêtres communs, de la .....ème génération..?

lundi 25 juin 2012

LES ASCENSEURS DE THIEU



Dans le cadre des activités du club, nos « reporters » du CGA sont allés en Belgique, à la découverte de l’un de ses patrimoines les plus impressionnants (d’ailleurs classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO), le canal du centre historique, qui comprend l’ascenseur funiculaire de Strepy-Thieu et le plan incliné de Ronquières. Des ouvrages saisissants à tous les niveaux. Mais regardons-les d’un peu plus près…
Pour acheminer le charbon extrait dans la région de Charleroi, il fallait édifier un canal reliant les bassins de la Meuse et de l’Escaut. Mais, sur le tracé, il y avait Ronquières où les terres présentaient un dénivelé de 68 mètres (près de 100 m dans la région voisine de Thieu dont on reparlera). D’où la  nécessité d’imaginer un ouvrage pouvant effectuer le passage entre les deux niveaux d’eau. Les ingénieurs optèrent pour le plan incliné par souci d’économie. Le chantier durera six ans, sur les 1432 mètres du plan incliné dont le mécanisme est relativement simple : le transbordement des bateaux dans des bacs mobiles qui montent ou dévalent la pente de 5% à l’aide de treuils et poulies ! On peut admirer ce chef-d’œuvre technologique du haut d’une tour panoramique de 125 m.
Un autre ouvrage s’avérait nécessaire à quelques lieues de Ronquières, à Thieu où le canal artificiel du Centre devait franchir un dénivelé de près de 100 m pour rejoindre l’Escaut. Les travaux du plus grand ascenseur à bateaux existant au monde débutèrent en 1982. Il fut inauguré en 2002. Ce « montre » de technologie, reposant, lui aussi, sur le principe très simple, des ascenseurs domestiques (que vous empruntez, peut-être, chaque jour !) est stratégiquement très important au niveau des voies navigables Européennes car il fait le lien entre les bassins Belges, le bassin du Rhin et la région de Dunkerque.
A noter que les dénivellations qui occasionnèrent l’édification de ces fantastiques ouvrages, reconnus fort justement au niveau du Patrimoine mondial de l’UNESCO, sont sans doute dues aux caractéristiques sismiques propres à la région et à la faille minière qui remonte vers Charleroi, Liège et l’Allemagne.
Pour les passionnés de Généalogie, ils découvriront également, au plan incliné de Ronquières, un parcours spectacle remarquable qui plonge le visiteur dans le quotidien du batelier avec des décors, automates et techniques audiovisuelles modernes.
Vous pouvez d’ailleurs retrouver l’univers fascinant des bateliers dans notre revue « La vie du Club » du n°6 (Septembre 2004) au n°30 (Février 2008) ou dans l’excellent livre de Bernard Le Sueur « Batelleries et Bateliers de France » aux éditions Horvath. Bernard Le Sueur avait écrit cet ouvrage quelques mois après son mariage avec la petite fille d’un marinier du Nord qui naviguait sur la péniche « Je sers ». Vous pouvez également retrouver de nombreuses généalogies de bateliers auprès de l’Association Généalogique Flandre-Hainaut, club partenaire du CGA, en contactant agfh59@free.fr
Trois ouvrages remarquables à visiter absolument. Contactez l’ASBL Hainaut Tourisme – voies d’eau du Hainaut 31, rue des Clercs – B 7000 MONS – E-mail : info.voiesdeau@hainaut.be
En attendant, suivez-nous grâce à la vidéo (en PJ) – possibilité de lecture avec Windows Media Player (défaut)

lundi 14 mai 2012

UN NOUVEAU RENDEZ-VOUS POUR LES GENEALOGISTES

                            L'AGHVE Côte d'Opale est devenu un nouveau rendez-vous important pour les passionnés de Généalogie et d'Histoire des Patrimoines , grâce à la dynamique Association dirigée par Jérémie POINCET, de Verton (62). Les 12 et 13 mai derniers, de nombreux clubs et éditeurs spécialisés du Nord-Pas de Calais ainsi que la Fédération Française des Amis des Moulins , l'URAG 59/62 et Belgique, et la Fédération d'Associations Généalogiques de Corrèze, présentaient leurs travaux à cette "Première" sur la Côte d'Opale.
                            "Première" très réussie pour ce jeune club de recherches qui est né en même temps que notre CGA et qui travaille actuellement sur un projet ambitieux et très spécifique à notre région: la renaissance d'un des six moulins qui tournaient à Verton au début du XIXème siècle. Des fouilles archéologiques sont d'ailleurs en cours sur le site où quelques pierres ont été découvertes et les Journées Nationales des Moulins (16 et 17 juin) seront l'occasion pour l'AGHVE de présenter au public ce projet.
                            Le Club Généalogique de l'Artois participera à ces Journées Nationales en présentant les moulins à vent du Pas de Calais et l'Historique des moulins à eau, à proximité du site archéologique de Verton, route de Montreuil. Pour tous renseignements sur cette importante manifestation organisée par l'AGHVE Côte d'Opale, consultez le site: http://www.aghve.fr ou téléphonnez au: 06.48.38.07.57.
                            Les moulins seront encore à l'honneur avec le CGA qui les exposera au moulin à eau de la Pannevert à Rouen (76), le samedi 9 juin, et à la traditionnelle Fête du moulin de Marpent (59), les 13 et 14 juillet.

vendredi 11 mai 2012

LES CLOCHES DU LAC D'ANNECY -74-

                 Sur les bords du lac, un grand bâtiment bleu flanqué d'une haute cheminée rouge tendre, presque rose: la Fonderie PACCARD. Une véritable saga industrielle qui dure depuis sept générations, depuis 1796 où fut coulée la première cloche PACCARD à Quintal, par Antoine (1770-1830). C'est son petit-fils Georges (1839-1914) qui transféra la fonderie à Annecy le Vieux en 1857. Il présidera ainsi à la coulée de plus de dix mille cloches! En 1891, Georges fondait la plus grosse cloche de France: la "Savoyarde" du Sacré-Coeur de Montmartre à Paris. Actuellement, c'est son arrière petit-fils Pierre (1937) et ses deux enfants, Philippe (1966) et Cyril (1969), qui dirigent l'entreprise familiale. A ce jour, plus de 80.000 cloches y ont été fondues.
                  Parmi les "références" de la fonderie PACCARD, citons: les carillons de Douai (62 cloches), de Chambéry (70 cl), Dijon (56 cl), Lisieux (48 cl), Berkeley (USA-60 cl), entre-autres. Parmi les grosses cloches et bourdons: la "Savoyarde" (26 tonnes), la "Jeanne d'Arc" de Rouen (20t), la "Sonnerie Slovaque" de Markham (Canada) qui comportait trois cloches de 19, 10 et 6 tonnes, la "Cloche de la Paix" du Millenium Monument Compagny de Neuwport (USA-33t) qui donna son premier son le 1er janvier 2000 à Oh.
                  Et pendant que vous visitez la fonderie avec la vidéo, un peu d'histoire des origines de la cloche qui existe depuis la plus haute Antiquité. Les Chinois en fabriquaient dès le 2ème millénaire avant JC. Les Egyptiens, les Phéniciens, la Macédoine, la Grèce, l'Italie, l'employaient pour de maints usages. Selon la tradition, l'évêque St Paulin introduisit l'usage de la cloche dans les églises à la fin du VIIème siècle. Elles étaient fondues par les saintiers, à proximité des églises et des monastères. Avant la Première Guerre Mondiale, la France comptait plus de cent fonderies de cloches. Aujourd'hui, il n'en reste que trois, à Annecy-Sevrier, Villedieu les Poèles et Orléans.
                  Quant à la fonderie PACCARD, son avenir semble assuré puisqu'un petit PACCARD est venu parmi nous pour étoffer un peu plus l'arbre généalogique déjà bien fourni  de la célèbre entreprise Savoyarde!

jeudi 10 mai 2012

LA CHARTREUSE DE NEUVILLE SOUS MONTREUIL -62-

                 Construite au bord de la Canche, face aux remparts de Montreuil, la Chartreuse Notre Dame des Prés reste incontestablement l'un des plus beaux fleurons édifiés par l'Ordre des Chartreux qui ne compte plus que 450 moines environ dans le monde.
                 Fondée entre 1325 et 1338, la Chartreuse de Neuville sous Montreuil évite de peu (ou presque...) la folie incendiaire d'Edouard III, roi d'Angleterre, qui fait brûler tout sur son passage dans la région du Montreuillois. En 1477, la terrible peste décime la population, dix moines meurent, la Chartreuse ferme ses portes. Une nouvelle colonie de religieux revient à Neuville en 1484 mais les Impériaux attaquent le monastère et ne laissent que des ruines. Il sera de nouveau envahi par les Huguenots pendant les guerres de religion jusqu'à ce que la Révolution en fasse un bien national et vende le tout en pièces détachées..!!
                  En 1870, la Chartreuse est enfin reconstruite par l'architecte Hesdinois Clovis NORMAND. Elle sera consacrée en 1875 par l'évêque d'Arras et accueillera 22 Chartreux, 20 Frères convers, occupés aux services domestiques, et un Novice futur moine. En 1901, les religieux subissent les effets de la Loi séparant l'Eglise de l'Etat et en 1905 la Chartreuse , vidée de ses éléments religieux transférés en Angleterre (dans la Chartreuse de Parkminster près de Brighton), prend une vocation hospitalière. En 1907, CLEMENCEAU y installe un sanatorium. Au cours de la Première Guerre Mondiales, l'hospice accueille l'Armée Belge et en 1939 c'est l'Armée Française qui viendra y soigner ses braves soldats.
                  En 2000, les Petites Soeurs de Bethléem rachètent la Chartreuse et la restaurent pendant trois avant de la quitter faute d'argent. C'est, finalement, en 2008 qu'un groupe d'investisseurs reprend les bâtiments pour réaliser un important projet de valorisation hôtelière, artistique et culturelle avec l'Association "La Chartreuse de Neuville" pour redonner une vie et un sens à ce site exceptionnel inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1993.
                  A visiter absoluiment et sans modération (sauf le lundi)..!!

LES GORGES DU FIER (74)

                   Le Fier est l'une des principales rivières de la Haute Savoie et vient "lécher" les pieds du château de Montrottier où il a creusé les célèbres Gorges, l'un des plus grandioses phénomènes de l'érosion par les eaux courantes.
                   Il y a environ 20.000 ans, le glacier qui allait devenir le Lac d'Annecy écoulait ses eaux fondantes au nord du château où la roche était la plus tendre. Ainsi, pendant des milliers d'années, l'érosion accentuée par la formation de nombreuses Marmites de Géants allait creuser les Gorges du Fier que nous visitons ensemble avec la vidéo, le temps d'évoquer la Légende du petit Page, qui se situe au coeur des Gorges, naturellement, au temps des chevaliers...
                   La jeune et jolie Diane venait d'épouser le comte de Montrottier qui s'avéra bien vite un personnage pervers. Il fréquentait des seigneurs peu recommandables, participait à de nombreuses parties de chasse  qui se terminaient souvent par des beuveries grossières, ce qui ne plaisait guère à la princesse.
                   Un jour, pour rompre sa solitude, elle décida d'aller se promener dans les bois, accompagnée de son fidèle page qui en devint amoureux. Et puis, au cours d'une de ces promenades, ils rencontrèrent  le comte de Pontverre qui visitait ses terres. Les regards des deux nobles se croisèrent... A partir de jour, Diane faussa de plus en plus compagnie à son fidèle page qui devint jaloux et finit par surprendre les deux amants dans le "Bois du Poète".
                   Le page dévoilà la trahison à son seigneur de Montrottier qui fomenta sa vengeance lors d'une journée de chasse...dans le "Bois du Poète" où il surprit à son tour les amants. Le comte de Pontverre s'enfuit vers les Gorges du Fier pour atteindre l'autre rive mais le page qui l'avait suivi s'accrocha à la queue de son cheval. Le comte coupa la queue de son propre cheval et réussit à sauter alors que le page restait suspendu dans les airs. Le comte de Montrottier arriva trop tard et le page alla s'écraser au fond des Gorges.
                   La légende dit que douze fées recueillirent le corps du page et l'ensevelirent dans la "Mer des Rochers", au sortir des Gorges, sous un énorme bloc posé sur trois pierres. On l'appelle aujourd'hui la "Pierre des Fées". Parfois, on entend monter une voix plaintive du fond des Gorges, se mélant au tumulte des eaux du Fier.  Quand à Diane, elle fut enfermée jusqu'à sa mort au cinquième étage du donjon de Montrottier où elle faisait des traits sur les pierres de sa chambre pour compter les jours...

DU MOULIN A L'USINE

Comment une simple roue à aubes peut-elle entraîner un mécanisme industriel aussi complexe que celui de la Corderie VALLOIS de ND de BONNEVILLE?
Suivez-nous et découvrez ce site impressionnant niché au coeur de la Normandie...
                              Dès 1759, ce moulin était exploité par un marchand de papier de Darnétal près de Rouen, Jean TOUSSAINT. En 1820, le moulin fut remplacé par un bâtiment à pans de bois (celui existant) édifié dans la tradition des charpentiers rouennais et destiné à abriter une filature. En 1856, un indienneur (exportateur de coton indien) Edouard RONDEAUX, nouveau locataire, installe une machine à vapeur en espérant augmenter le rendement de l'usine qui compte 5200 broches mais survient la famine cotonnière qui sera fatale à la filature.
                              En 1880, un cordier originaire de Neubourg (67), Jules VALLOIS (1842-1918) rachète le bâtiment et installe deux ateliers de cordes, un au rez-de-chaussée pour les cordes câblées, un au premier étage pour les cordes tressées. Il emploiera jusqu'à 45 ouvrières. L'entreprise familiale sera reprise à sa mort par son fils Gaston puis par un ingénieur Vosgien, Henri BRESCH, dont le gendre, Maurice MALLET, assurera la gestion de l'usine, de 1936 à 1978, année de sa fermeture définitive.
                               L'installation hydraulique comportait et comporte toujours une énorme roue à aubes alimentée par les eaux du Cailly, un déversoir, un ratelier d'épuration, une vanne de décharge de fond, une vanne d'alimentation de la roue, des transmissions renvoyant l'énergie sur les deux niveaux du bâtiments équipés de machines, et un régulateur à boules unique en son genre.
                               Vous retrouverez cette installation dans la vidéo jointe à cette histoire d'un site parfaitement lié à celui de la région rouennaise où le textile fut, durant des siècles, une production artisanale puis industrielle prédominante.
                              Bonne visite, avec le CGA!

vendredi 6 avril 2012

MEME LA BIERE A SA GENEALOGIE...!



La superbe revue "Pays du Nord" qui évoque régulièrement nos patrimoines nationaux publiait récemment une excellente rubrique sur le secret des moines Trappistes: la BIERE..! Comme le précise l'auteur de ce dossier purement "régional", Michaël Jackson Gründ, Benjamin Franklin prononçait ces mots célèbres " La bière est la preuve indéniable que Dieu nous aime et veut nous voir heureux".
Ce dossier très complet sur les abbayes Trappistes (tout au moins, sur leur activité "commerciale") nous a donné l'idée de dresser un arbre généalogique original de la fabrication de la bière (à déguster avec modération, bien sur..).
C'est, en effet, à Soligny (Orne) qu'Armand Jean Le Bouthillier de Rancé, abbé de la Trappe, rétablit l'observance Cistercienne, règle de Saint Benoit, qui passait par le travail manuel et la prière liturgique. L'eau était alors la seule boisson admise chez les Trappistes mais ils durent produire d'autres breuvages du terroir pour subvenir à leurs besoins: le cidre et ..la bière. Celle-ci sera alors brassée et vendue dans toutes les abbayes Trappistes, dans un premier temps pour payer (en liquide...) les ouvriers entretenant les bâtiments, puis pour investir dans les oeuvres sociales de l'Association Internationale Trappiste.
Une particularité: l'abbaye du Mont des Cats, qui ne vendait plus le "breuvage sanctifié" depuis un siècle, vient de le commercialiser à nouveau et pourrait obtenir bientôt la mythique appellation de "Bière Trappiste du Mont des Cats".
Nous en reparlerons, peut-être, dans la grande thématique sur les Ordres religieux et les églises-abbayes d'Europe et du Québec que le CGA va réaliser en ateliers collectifs. Nos chercheurs commencent déjà à y travailler...

lundi 27 février 2012

LA GENEALOGIE EN EUROPE VIA INTERNET

Très intéressante conférence donnée par Liliane HIERRO, membre partenaire du CGA et conférencière aux Archives de Bruxelles-Anderlecht, sur les recherches généalogiques en Europe via Internet. Les participants, venus du Nord-Pas de Calais, de Belgique et même d'Ardèche, ont pu découvrir les nombreuses filières permettant la recherche des ascendants (ou descendants...) en Allemagne, Belgique (Flandres, Wallonie, Provinces), Luxembourg, Pays-Bas, dans les départements et régions Françaises ainsi qu'aux Archives d'Outre-Mer.
Liliane HIERRO publie d'ailleurs un excellent recueil reprenant un très large éventail de sites Internet correspondants que vous pourrez vous procurer en contactant le CGA sur ses sites habituels: genartois@gmail.com ou dilly-jean@orange.fr.
Vous pouvez également contacter Liliane HIERRO sur son site (inscrit sur son recueil) pour vos recherches dans d'autres pays.

samedi 4 février 2012

les géants et les hommes à Cantin (59)

Plus de 3200 visiteurs dont un millier de scolaires sont venus admirer l'un de nos plus beaux patrimoines nationaux (et internationaux!!): les Géants, véritables reflets de la vie, des coutumes, de la généalogie en somme, de nos villes et de nos ancêtres.
A travers ces "grandes figurines", c'est toute la vie d'antan que ces nombreux visiteurs ont pu ainsi découvrir grâce à l'organisation de l'Association Cantinoise "Gayant à Gayantin". Le Club Généalogique de l'Artois, invité à participer à cette remarquable "semaine des géants", y présentait l'historique des 26 géants mis en place dans la salle des fêtes de Cantin. Une exposition que l'on souhaite revoir dans les années futures!
Des géants, on en reverra du 27 au 29 avril à Steenvoorde (59) où les "Amis de Fromulus", le géant local, accueilleront une centaine d'invités pour la 5ème Ronde Européenne des Géants portés. Un spectacle unique au monde qu'il ne faut surtout pas manquer! A noter sur vos agendas!